Après le chaud, le froid.
Hier, le soir encore une fois, la mélancolie m'envahit soudain. Pourquoi? C'est une bonne question, rien ne se passe pendant ses vacances, Louise et moi restons des heures au téléphone, et on tourne toujours autour du pot, on trouve aucune solution. Et pourtant c'est pas faute d'essayer. La patience, la patience...On va pas bien ensemble je crois. Je suis colèrique, réactive, spontanée, et j'ai du mal à fermer ma gueule. Que des défauts en une seule personne.
Et pourtant hier soir, à 19h30 j'étais tout le contraire. Calme, douce, presque mielleuse, ca ne me ressemble pas. La tendresse douce,non. La tendresse brute, CA, ca me ressemble. La molesse incarnée me répugne, j'ai tout simplement envie de secouer les gens.
Mais hier, handicapée par la chaleur je renvoie le chat de ma chambre et ouvre la fenêtre de mon balecon. Le froid est omniprésent. Emmitouflée dans une couette polaire, je sors m'asseoir sur un coussin. MP3 dans les oreilles, j'écoute Mars Volta me bercait; j'enchaine avec Travis. What does it always rain on me...?Is It because I lied when I was seventeen?...Bref, je reste là, observant les pompiers qui habite en face de chez moi. Le lycée de chimie est éteint, aucune lumière ne subsite. L'énergie de ses lycéens me manque...Une larme quitte mes yeux brillants, et le pire c'est que je ne saurai l'expliquer. Triste et mélancolique pour rien...
Pff, quelle personne peu aimable je fais.